Le 3 mai, on m'avait dit que tu allais sûrement mourrir, et encore en août. On m'avait dit que ce serait difficile d'avoir des bébés en néonatalogie. Qu'on devait s'attendre au pire. On m'avait prévenu de m'attendre au pire. On m'a informé des risques de séquelles. On m'a aussi dit que le post-opératoire serait extrêment difficile pour toi, et pour nous.
Ça fait presque 60 heures que tu te bat, qu'on souffre pour toi. Avant cette opération tu ne pouvais pas progresser : besoin d'oxygène élevé, voir jusqu'à 100%, désaturation fréquente, médication difficile à sevrer. C'est certainement pour le mieux. Mais combien difficile de te voir dans cet état. Attaché à ton petit lit pour ne pas que tu arrache le tube dans ton nez, les 4 solutés et celui sur ta tête. Ils t'ont installé un cathétère à partir de la cuisse parce que tu n'as plus de veine où piquer...
On ne m'avait pas dit à quel point l'amour se multipliait. Combien je serais heureuse de vous avoir. Combien vous m'aviez changé. Mais surtout, personne ne m'a dit à quel point tu aurais cette vonlonté de te battre pour la vie. Ma Rose, tu es un bébé miracle qui m'apprend tous ce que je ne savais pas de la vie, vraiment.
de tt coeur avc vous jesperes q tt va mieux
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