Grossesse et cie

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mardi 3 août 2010

Je suis jalouse

Aujourd'hui, je suis à 33 semaines de grossesse...mais mes filles auront 4 semaines de vie demain. Jamais j'aurais pensé pouvoir vivre autant de sentiments différents pour une seule situation. Je suis triste, je suis en colère, je suis heureuse qu'elles soient en vie, je suis émerveillée lorsqu'elles me regardent ou me font un petit sourire réflexe, je suis découragée et optimiste à la fois, je suis admirative, abasourdie, angoissée, choquée, confuse, déchirée, dépassée, méfiante, nerveuse, pensive, parfois réconfortée, sensible, tendue. Mais surtout remplie d'amour.

Je suis aussi jalouse. Jalouse des bedaines qui pointent fièrement leur nombril, jalouse des parents qui sortent de l'hôpital avec leur nouveaux nés à la pelletés. Jalouse des infirmières qui peuvent prendre soins de mes filles 24 heures sur 24. Jalouse des femmes qui accouchent dans la joie et des enfants en santé. Non, je ne suis pas vraiment jalouse, je les envie. Parce que pendant ce temps là, je dois faire le deuil d'une multitude de chose. Je crois que c'est le cas de plusieurs mère dans ma situation, mais personne en parle.

Le 25 juillet, la première fois où j'ai pris Alys contre moi, j'ai eu le sentiment d'avoir enfin accouchée. Jusqu'à ce moment, j'avais l'impression de regarder mes filles grandir dans mon ventre. Mais elles étaient dans leur incubateur. À la maison, je n'était pas trop triste et je me surprenait même à flatter mon ventre. Puis, le soir, après cette journée pourtant merveilleuse, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en regardant mon ventre mou. Couchée dans mon bain, j'ai ressenti un immense vide. Je n'ai plus de bébé dans mon ventre. Je ne verai plus sautiller mes bébés. Je devrais pourtant entrer ma grande en première année avec un énorme bedon. Je n'aurai pas d'autres enfants. Moi qui voulais profiter au maximum de ma dernière bedaine, j'ai un deuil immense et pénible à faire.

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