Grossesse et cie

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dimanche 29 août 2010

Quand est-ce qu'on dort ?

J'ai involontairement appris à vraiment vivre un jour à la fois, voir même une heure à la fois. Depuis la naissance de mes filles, rare sont les fois où je les aient imaginées plus vielles, de nous projeter dans le futur. J'ai tenté depuis, à chaque seconde, à survivre à cette épreuve. Jusqu'à aujourd'hui, je ne les avaient jamais imaginées à la maison. Mais la chambre maintenant faite, ça alimente mes rêves.

Je vis tellement chaque seconde sur la défensive, que même si Rose semble aller mieux, je ne suis pas si optimiste que j'aurai pensé. On a tellement fait de pas en avant pour revenir en arrière. Mais elle va mieux. Son extubation est réussie jusqu'à maintenant. Alys fait des progrès extraordinaires, depuis aujourd'hui elle fait des sevrages de 4 heures au 8 heures, soit la moitié de la journée. Elle a également débuter à prendre le sein. Quelques tétés et on s'endort, mais c'est un début.

Depuis le début, je vis tellement un jour à la fois que je n'ai jamais planifié qu'un jour il faudrait bien que mes filles cessent les gavages et apprennent à boire. C'était pourtant évident, mais je vois encore mes filles comme de minuscule bébés nécessitants assistance pour tous.

Alors, les infirmières m'harcèle pour que je les autorise à débuter les biberons avec Alys. Évidemment, c'est mon lait, idem que pour les gavages. J'ai buché comme une déchainé et j'ai persévéré pour être capable d'offrir mon lait à mes bébés. J'ai sincèrement peur que débuter les biberons scrap mon allaitement. Et c'est pas vrai que je vais tirer mon lait quand elle seront à la maison pour le mettre dans un biberon, y a des limites. Je veux allaiter plus que tous, mais pas au prix de ma santé.

Donc, après discussion avec la conseillère en allaitement, le plan de match serait le suivant ; instaurer deux allaitements nutritifs par jour pendant quelques jours avant d'introduire le biberon. Histoire que l'allaitement soit bien encré. Par contre, ce ne peut être deux allaitements consécutifs et elle "mange" au 3 heures, soit à 12h / 3h/ 6h / 9h / 12h / 15h / 18h /21 h.

Voici mes problématiques. À cause du trafic, en semaine je peux être à l'hôpital seulement entre 10h30 et 14h45, donc uniquement pour le boire de midi. Je dois prendre Élisyane à l'école et honnêtement j'ai aussi envie de passer du temps avec elle le soir. Donc, soit je vais voir les filles le jour et le soir en deux "chiffres" séparés et me tape 4 fois le trajet, soit je trouve quelqu'un pour prendre Éli à l'école et je ne la voit pas la semaine, sauf le matin. Je pourrais aussi être à l'hôpital à 6 heures le matin en partant à 5. Mais idem, j'ai besoin de quelqu'un pour ma fille, le service de garde ouvre à 7. Je me sens dans un impasse et tous ça à cause de la distance, du traffic et du manque de disponibilité de mon chum. Ce sera comment quand Rose débutera l'allaitement ?

Alors, comment on allaite nos bébés quand on a une heure de route seulement pour se rendre quand il n'y a pas de traffic, un autre enfant à la maison, un chum qui doit absolument travailler pour l'instant, tirer son lait au 3 heures, deux bébés et une santé mentale à préserver ? Je commence à voir que le naturel revient au galop : je suis obliger de lâcher le "au jour le jour" pour anticiper, planifier et organiser. On dort où dans tous ça ? Bonne nuit...

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